Après 4 heures d’avion, nous sommes enfin arrivés à Las Palmas le 8 août à minuit au nord de Gran Canaria. La chaleur et l’odeur ensoleillée des pays chauds nous ont accueillis. Ainsi que Papi, bien sûr, dans sa Pagany rutilante. Non, je rigole ; c’était la camionnette d’un copain.
Nous sommes montés à bord de Mindelo le Magnifique, amarré dans la marina. Nous avons été heureux de retrouver Michèle, de pouvoir poser nos valises et de dormir sur les couchettes. S’endormir dans un bateau est berçant, quand il n’y a que de petites et douces vaguelettes.
Pour débuter notre séjour, nous sommes allés sur l’immense plage de sable blond de Las Canteras pour les premières baignades. Sans Papi malheureusement, parce qu’il n’aime pas trop la plage. L’endroit est super, avec les petits commerces et surtout les marchands de glace sur le front de l’océan. La plage est en arc de cercle et est protégés par des barres rocheuses. Des sculpteurs ont fait de la plage leur toile : Chewbacca, des enfants tenant une hélice, des coquillages…
Nous avons aussi profité de la très grande ville, qui paraît déplacée sur la petite île (plus de 300 000 habitants !), où le mot « rebajas » apparaît dans toutes les vitrines. Dans la vieille ville, nous avons visités le Museo Canario, le musée archéologique le plus important des Canaries. Nous avons été impressionnés par l’énorme collection de crânes et de momies humaines. Note : ne jamais s’y balader la nuit, brrr !
Toujours dans le centre historique, nous avons pénétré dans la maison où Christophe Colomb a séjourné en 1492, avant de partir pour les Indes occidentales, enfin c’est ce qu’il croyait ! Peut-être que la Santa Maria a mouillé à la place de Mindelo il y a 500 ans ? La cathédrale s’est révélée impressionnante, avec ses trois nefs et ses superbes voûtes.
Enfin, après avoir bien profité de l’endroit, Mindelo a longé la côte orientale de l’île contre le vent avec une houle venant de côté, ce qui est une première d’après Papi. Le paysage qui se découpait était beau et sauvage. Avec les petites maisons blanches sur les collines arides et les dunes de sable de Maspalomas, que nous avons aperçues tout au sud de l’île. Les ailerons d’un banc de dauphins ou de requins nous ont surpris.
La journée de bateau s’est terminée par une nuit de mouillage devant l’entrée du port de Pasito Blanco. Une jolie plage de sable volcanique nous a permis de bronzer sur la terre ferme, bien que plonger du bateau soit aussi très amusant. La nuit n’a pas été reposante et c’est pour cela que nous avons voyagé encore deux heures pour arriver à Puerto Mogán, une marina sur la côte sud.
La ville est charmante et le décor très beau. Il y a des couleurs vives, beaucoup de végétation avec des palmiers, des toits et ses arches en fleurs. Une falaise surplombe la ville et une petite (un peu trop petite) plage en arc de cercle est protégée par un éperon rocheux. Pour le commerce, une multitude de boutiques de souvenirs et d’habits ainsi que des bars et des restaurants autour du port et de la plage. Papi boit une bière chaque soir dans un des bars de la marina, bien au frais, où tout le monde le rejoint le soir.
Seul point négatif : descendre sur le quai à marée haute est un peu casse-cou.
Départ ensuite pour la pointe d’Aldea à l’ouest de l’île, où nous avons patienté quelques heures à l’ancre dans de fortes rafales de vent avant de traverser vers l’autre île, Tenerife, avec son pic culminant le Teide, le plus haut sommet d’Espagne. Navigation de nuit par bon vent avec un peu de houle au début.
À présent, nous sommes à la marina del Atlantico à Santa Cruz et nous consacrons à la découverte de l’île
Orane, matelote au long cours
Coucou ma bichette,
Je viens de lire ton message et je m’aperçois que tu passes de supers vacances : je suis contente pour toi !
Je t’embrasse très fort sans oublier le reste de la famille
Coucou mamie,
Oui c’est vraiment génial, et je t’ai envoyé une carte.
Gros bisous