Cette première semaine n’est pas celle que nous préférons.
Elle commence par un voyage séquencé assez fatigant : 5h30 à la gare de Sélestat avec nos 63 kg de bagages roulant bon gré mal gré, grâce aux bons soins de Valérie ; 6h à Strasbourg ; 8h à la gare TGV de Roissy-Charles de Gaulle, où nous avons caillé par un froid hivernal dans une gare ouverte à tous les vents ; 9h40 à la gare TGV de Massy ; 10H10 à l’aéroport d’Orly. Là, une file d’attente serpentant en rangs parallèles sur environ 250 m a fini par inquiéter les autorités imprévoyantes, qui se sont excusées maintes fois, et le sas de sécurité a dû passer le turbo. Vol dans un Airbus 350 moderne, où les 10 sièges en ligne ont été ajustés aux petits formats, ce qui fait que, du côté couloir, on est heurté toutes les 10 mn par ceux qui vont faire pipi ou par les chariots des hôtesses. Arrivée à Fort-de-France vers 17h30 (heure locale) et au Marin à 18h45, soit près de minuit en Europe.
Une longue journée s’est achevée !
Mindelo a bien supporté les ondes et tempêtes tropicales qui se sont succédé. Seulement, la longue période d’immobilisation et l’humidité laissent des traces et le réarmement d’un bateau est toujours une période riche en surprises : 2 ou 3 lampes ne fonctionnent plus, la pompe électrique qui nourrit les éviers est passée aux abonnés absents, un WC fuit, la pompe d’eau de mer n’aspire plus, la capote a un trou, les brides du lazy bag de grand-voile neuf sont trop courtes, l’éolienne joue les avions à réaction…, enfin plein de choses pas vraiment graves, mais qui nous obligent à courir à droite et à gauche et à travailler du matin au soir pour trouver des solutions, le « dark side » de la navigation.
Cette première semaine a toutefois l’avantage de se situer en début de croisière et de nous faire passer en l’espace de quelques heures de 5° à 31° C.
Pauline, notre coéquipière pour les deux mois à venir, nous a rejoints quelques jours plus tard et, depuis hier, nous sommes au mouillage à Ste Anne (voir notre article de la saison 2017-2018 sur cette station de bord de mer), plus attrayante que le Marin englué dans son marigot aux restaurants assez peu inspirés.
Il y a encore pas mal à faire, mais le rythme de travail va en décroissant. Et puis nous pouvons nous baigner. Seul bémol : la saison des pluies s’attarde et nous recevons en moyenne 3 ou 4 averses serrées par jour, sans compter la nuit… Mais quand l’eau qui tombe est bien chaude, l’inconvénient est minime.
Prochaines destinations (lorsque tout sera prêt et que le vent ne sera plus au SE) : Ste Lucie, St Vincent et les Grenadines, Carriacou ; puis nous revenons vers la Martinique vers la fin de l’année.
Ohé vous deux !
C’est super d’avoir de vos nouvelles … on surveillait un peu le blog il est vrai.
Entre la route du Rhum et notre projet d’embarquement à bord du Mendelo nos pensées sont souvent bercées d’un clapot prometteur et ces quelques photos sont savoureuses.
On pense bien à vous et à tout le travail pour parfaire le bateau.
Bon vent, bonne mer et à très bientôt !
Bonjour, merci pour votre blog que je viens de découvrir … Notre bateau est au Marin depuis janvier et nous retournons à la Martinique le 20 novembre . Nous allons descendre dans les Grenadines en décembre, vos récits vont nous aider dans notre programme . Nous aurons peut – être l’occasion de nous croiser . Notre bateau est un Océanis 423 , Pacha VI . Bonne nav Christiane et Denys
Salut les amis, vous voilà de retour avec votre cher Mindelo, dans les couleurs créoles. Le bercement, la nuit, la position du bateau à observer, … les rituels en mer! Bon vent et de bonnes découvertes pour la nouvelle saison.
Nous entrons doucement dans l’avent après un voyage en Provence (la neige sur les oliviers), les dernières feuilles dorées jonchent le sol.
Chaleureusement M&H
Bon séjour à Saint Lucie !!!!!
Le tracking est ops !
Bises à vous deux
Isa et Julia