Petite incursion et bref arrêt d’une nuit dans la vallée de la Têt (Tet en catalan) en revenant d’Alicante.
Ce fleuve côtier d’une centaine de km de longueur prend sa source dans les Pyrénées au-delà de Font-Romeu et traverse Prades, l’Ille-sur-Têt, Perpignan et Canet-en-Roussillon, où il se jette dans la Méditerranée. Le barrage des Bouillouses et le lac de retenue de Vinça régulent son débit.
Prades, ville de 9000 hbts (agglomération incluse), est une sous-préfecture des Pyrénées-Orientales. La ville est connue pour son festival Pau Casals (1876-1973), grand violoncelliste catalan espagnol de renommée internationale, qui s’y est établi en 1936 pour fuir le régime franquiste, avant d’émigrer à Portorico.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pablo_Casals
Le sculpteur Gustave Violet (1873-1952) n’est pas originaire de Prades, mais de Thuir, autre commune du département. Sa réalisation du monument aux morts en 1925 l’a fait adopter et le collège public porte son nom.
La dernière célébrité de la ville est le maire (à présent l’ancien maire), Jean Castex, Premier ministre de 2020 à 2022.
L’impressionnant massif qui domine Prades, que tous les navigateurs venant du nord de la Méditerranée connaissent bien, est le pic du Canigou, le sommet le plus à l’est de la chaîne pyrénéenne, qui culmine à 2785 m.
Nous sommes descendus à la Maison Prades, 51 av. du Général de Gaulle, où Anne-Lise et Éric nous ont réservé un excellent accueil et où nous avons très bien mangé.
Eus, situé au NE de Prades, est une ancienne place forte destinée à protéger la vallée des incursions françaises ou espagnoles. L’église St Vincent, qu’on atteint à grand peine par des ruelles pentues, domine le site et offre un point de vue magnifique sur la vallée et le pic du Canigou.