Amarré dans la marina del Atlantico à Santa Cruz, la capitale de Tenerife, Mindelo nous abrite du vent et du soleil quand nous ne partons pas en expédition dans la ville.
La ville est jeune et tranquille, sans trop de monde. Nous avons admiré les voiles de béton de l’Auditorio de Santa Cruz, une reproduction majestueuse de l’opéra de Sidney. L’Auditorium, au pied duquel les vagues viennent déferler, accueille des spectacles d’une grande qualité. Nous avons aussi arpenté les rues penchées de la ville.
Papi a dû régler avec Michèle et Papa de nombreux problèmes techniques sur le bateau. C’est beaucoup d’entretien !
Nous nous sommes rendus le jour suivant au pied du plus haut sommet de l’île, le Teide. Nous n’avons malheureusement pas pu monter à bord du téléphérique, faute de place. L’ascension de la montagne reportée à une autre fois, nous avons quand même profité du magnifique paysage volcanique, dans les tons ocre, orange, brun, jaune… Nous avons sillonné les routes montagneuses, longé les cratères éteints, au pays du lézard.
Papa doit avoir plus d’un million de photos sur son super-méga-génial appareil. Je ne sais pas comment on va faire pour sélectionner 10 photos pour illustrer cet article ! Promis, nous ferons ça à la maison dès notre retour.
Nous sommes allés visiter l’Orotava, qui est, selon les connaisseurs, un des plus beaux villages canariens et sa partie ancienne a été déclarée Monument d’intérêt historique et artistique national. La petite ville est plutôt déserte, mais c’est un vrai plaisir pour les yeux, des rues étroites et pavées, avec ses balcons de bois sculptés, jusqu’aux grandes avenues commerçantes… On se muscle les jambes en les parcourant, car la plupart sont inclinées. Je crois que j’ai failli mourir (j’exagère). Il y a aussi plusieurs lieux qui valent le coup d’œil : les églises de San Augustin et de La Conception, l’Hôtel de Ville ou la Maison des Balcons, Pueblo Chico…
Après un nombre incalculable de parties de jeu de 7 familles, les adultes ont préféré qu’on se mette au 8 américain. Pourtant Tristan et moi étions toujours motivés. Maintenant, Papi adore quand je lui mets une tonne d’as.
Nous n’avons pu nous garer à Puerto de la Cruz, la ville de la côte ouest la plus touristique. Ses plages de sable volcanique ont quelque chose de magique. Nous nous sommes baladés dans les rues de la Laguna, une ville universitaire au nord de Santa Cruz, qui conserve le plus pur style architectural de la culture canarienne.
Après nous être régalés à Mojos Mojito, un petit restaurant du vieux Santa Cruz où Papa, Maman, Papi et Michèle ont bu le meilleur vin de tout le séjour, Michèle a réveillé les rues inanimées en émettant des bruits bizarres, en criant et en piquant une crise de fou rire, aidée par Papi avec un « Eins zwei ! Eins zwei ! » retentissant. Pour clore cette folle soirée, nous avons escaladé comme des délinquants les grilles fermées du port pour pouvoir rentrer sur le bateau.
Les baignades c’était au Parque maritimo et sur la plage San Teresita au nord de Santa Cruz et les glaces c’était souvent ! À la fin de notre séjour, je ne sais pas combien de glaces nous aurons englouties.
Les vacances touchent malheureusement à leur fin. Demain, c’est le retour vers le continent et …les choses sérieuses.
Merci beaucoup, Orane, pour tes beaux récits et toutes ces agréables nouvelles. Dommage que le séjour se termine déjà pour toi, tes parents et ton frère. Enfin, vous garderez un tas de bons souvenirs.
Bon voyage demain ; le temps va s’améliorer en Franche-Comté. Gros bisous à toi et à tous,
Et moi je te remercie pour ce joli message. Oui… Mais on revoit avec une tonne de photos et des paysages pleins la tête ! Le voyage s’est bien passé et, oui, il fait aussi chaud qu’aux Canaris !
Gros bisous Martine